„Dans le miroir de l’ascenseur, nos gueules d’adultes, défaites. Coucou l’impact de la mort, bisous. Et la plus-que-certitude, en étant côte à côte, chacun avec sa part de gènes, qu’on était bien les enfants du défunt. On a juste dit bonsoir à une femme enceinte, souri à un interne : on s’est montrés urbains, polis, dignes dans la douleur. On a traversé le hall désert en silence, franchi la porte vitrée, atteint la voiture – mouip mouip – et puis on a pris l’autoroute, déserte elle aussi. Veille de Toussaint, lune claire, ciel dégagé, route à peine réelle.“
Un premier texte comme une tempête comico-tragique sur la mort du père. Essentiel, fin et drôle !
À lire tout de suite et sans faire de pause.